Je voudrais encore mentionner qu’Henri Marret a été élu maire de Fourqueux
en 1937. Il le restera jusqu’en 1944, assumant une responsabilité difficile
pendant l’occupation. Il sera président de la Société nationale des Beaux Arts
de 1948 à 1960. Sa correspondance dans le cadre de cette fonction révèle un
homme toujours soucieux de soutenir les jeunes artistes dans leurs débuts et
de les aider à exposer leurs travaux.
J’avais vingt-quatre ans quand Henri Marret est mort en 1964. L’année pré-
cédente je suis allé avec mon grand-père dans la Somme. Je conduisais sa
voiture. Il avait avec lui son matériel de peinture et a restauré la fresque qui
représente le Bon Samaritain, située dans le chœur de l’église de Beuvraignes.
Cette journée passée avec lui reste pour moi un précieux souvenir.
Je conserve de mon grand-père l’image d’une personne impressionnante
et chaleureuse. Il me tient à cœur que son œuvre reste bien vivante. C’est
l’objectif de l’Association des Amis de l’Œuvre d’Henri Marret et je suis
certain que ces deux journées organisées par madame Monique Grout et
l’Association Fourqueux Patrimoine y contribueront.
Françoise Choay, Patrimoine du XX
e
siècle, un cas d’école : L’Aérium
d’Arès, in : Le Festin, 40, janvier 2002, 36–43.
Maurice Denis, Henri Marret, in : l’Art et les artistes, 93, janvier 1929,
121-125.
Gaston Varenne, Henri Marret, décorateur, et ses fresques pour l’Aérium
d’Arès, in : Art et décoration, septembre 1913, 77–80.
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